La conscience



La conscience est un cadre dans lequel s’effectue l’adaptation de la personne dans son environnement, sa prise sur le réel et les informations qu’il échange avec le milieu.

Elle implique une notion d’unité psychologique à deux composantes, Versants : mental et corporel.

Notre état de conscience est notre MOI.

  • Mental / le MOI : est un  moi psychologique
  • Corporel / le JE : est un moi corporel

En abordant la notion de conscience, l’évocation de l’inconscient est d’emblée évidente, car complémentaire.

 

Réf Freud : concernant la conscience et l’inconscient « la division du psychique en un psychique conscient et un psychique inconscient constitue la prémisse fondamentale de la psychanalyse sans laquelle elle serait incapable de comprendre les processus pathologiques aussi fréquents que graves de la vie.

En d’autres termes, la psychanalyse se refuse à considérer la conscience comme formant l’essence même de la vie psychique mais voit dans la conscience une simple qualité de celle-ci.

 

Être conscient est avant tout une expression purement descriptive et se rapporte à la perception la plus immédiate et la plus certaine. « ici et maintenant » ? Il est toutefois nécessaire que le patient ai la Capacité de synthèse des informations pour entamer cette démarche.

 

Quel en est le processus : Notre système de référence va induire une réponse consciente à un stimulus.

Information = stimulus (phénomène) > Vigilance > Sensation > Perception (système de référence) > Conscience.

Le stimulus est senti parce que je suis vigilant, la sensation est la réception sans être en conscience, je prendrais conscience de la sensation car j’ai la référence issu de mon langage, mémoire.

 

La conscience englobe les aspects cognitifs (les pensées, croyances... conscientes ou non), conatifs (les affects et les émotions) et somatiques. Elle ne s'y conçoit pas comme une simple fonction de rationalisation.


Les différents niveaux de conscience

La sophrologie différencie trois niveaux de conscience (variations quantitatives) : veille, sommeil et entre les deux : "niveau sophro-liminal" (N.S.L.). C'est au "niveau sophro-liminal" que les sensations corporelles sont le mieux perçues et intégrées. C'est à ce niveau que la dynamisation des structures de la conscience est la plus facile et efficace.

Trois états de conscience (variations qualitatives) :

  • Pathologique (C.P.), étudiée par la psychiatrie
  • Ordinaire (C.O.), étudiée par la psychologie
  • Sophronique (C.S.), étudiée par la sophrologie

Ces états de conscience peuvent être permanents ou transitoires. La plupart des êtres humains habitent le monde de la conscience ordinaire ou naturelle et ont trois possibilités existentielles.

 

"Théorie" des possibilités existentielles de l'Être :

  • Rester toute la vie dans cette conscience ordinaire ;
  • Tomber dans le monde de la conscience pathologique à cause de la maladie mentale ou physique (maladie existentielle) ;
  • Conquérir le monde de la conscience sophronique (c'est à dire, harmonieuse et lucide), objectif fondamental de la sophrologie.

L'entraînement vise la découverte et la conquête de l'état de "conscience sophronique" à l'aide d'une dynamisation des structures positives au "niveau sophro-liminal".

C’est un art qui permet à l’individu de prendre en main la conduite de sa propre totalité psychosomatique